20h30 : Présentation et causerie avec les artistes animée par Christian Girardin (Harmonia Mundi)
21h00 : Concert
Malgré ses invectives sur “l’incompatibilité essentielle” entre violon et piano, Maurice Ravel leur consacre deux sonates et plusieurs pièces dont le célèbre Tzigane.
Certaines évoquent l’Espagne, d’autres la musique juive traditionnelle et un répertoire encore tout jeune : le jazz !
À l’exemple des sonorités « blues » de la Sonate M77 qui recèle plusieurs de ces influences, mais aussi le dilemme vécu par Ravel entre le piano et les instruments à cordes. Ce récital revisitera ce que lui et d’autres compositeurs des Années folles ont pu dédier à cette combinaison on ne peut plus classique. Quel duo plus expert que celui formé par Gatto et Libeer saurait nous dévoiler ici la dette de Ravel envers Beethoven, dont ils ont enregistré ensemble l’intégrale des sonates avec l’immense succès que l’on sait ?
Lorenzo Gatto apprend le violon dès l’âge de cinq ans. Après des études au Conservatoire royal de Bruxelles, il se perfectionne auprès de Herman Krebbers aux Pays-Bas, d’Augustin Dumay à Bruxelles et de Boris Kuschnir à Vienne. Élu Deuxième Prix et Prix du Public au Concours Reine Elisabeth en 2009, il entreprend une carrière internationale et enregistre plusieurs albums dont une intégrale des Sonates de Beethoven avec Julien Libeer, élue Diapason d’or de l’année 2016.
Julien Libeer a fait ses études supérieures au Conservatoire Royal de Bruxelles (Daniel Blumenthal), à Paris (Jean Fassina), et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Pendant cinq ans, il s’y perfectionne en musique de chambre avec les membres du Quatuor Artemis. Il se produit avec les orchestres de Brême, Tokyo, Anvers ou Bucarest, et en musique de chambre avec des partenaires comme Augustin Dumay, Camille Thomas, Frank Braley, Maria João Pires et Lorenzo Gatto.
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ENGLISH
Lorenzo Gatto, violin - Julien Libeer, piano
The Roaring Twenties
Sonatas and works for violin and piano, around Maurice Ravel
Despite his invective about the “essential incompatibility” between violin and piano, Maurice Ravel devoted two sonatas and several pieces to them, including the famous Tzigane.
Some of them evoke Spain, others traditional Jewish music and a repertoire that was still very new at that time: jazz!